Association créée en juin 2025. Membres fondateurs :
— Calim – Caisse genevoise de l’alimentation
— La Coopérative des Ateliers Paysans (CAP)
— Les Cueillettes de Landecy
— La Ferme des Vergers
— La Ferme des Verpillères
— La Fève – Supermarché Participatif Paysan
— Semences de Pays

Notre engagement

Le Réseau filière alimentaire a pour but de soutenir les filières alimentaires de Meyrin dans le cadre de la promotion d’une agriculture paysanne.

La définition de l’agriculture paysanne qui prévaut dans notre Association est la suivante :

L’Agriculture Paysanne doit permettre à un maximum de paysan·nes réparti·es sur tout le territoire de vivre décemment de leur métier en produisant sur des exploitations à taille humaine une alimentation saine et de qualité, sans remettre en cause les ressources naturelles de demain. Elle doit participer avec les citoyen·nes à rendre le milieu rural vivant dans un cadre de vie apprécié par tous·tes.

Selon une multitude de rapports scientifiques, cette agriculture est la forme d’agriculture la plus apte pour :

  • Maintenir des liens entre les paysan·nes qui produisent notre nourriture et les citoyen·nes qui la mangent ; entre la terre et nos assiettes, pour maintenir une culture alimentaire en lien avec notre territoire
  • Améliorer la santé publique, la biodiversité et la transition écologique et diminuer le gaspillage alimentaire (tri, calibrage, conditionnement)
  • Favoriser une culture alimentaire liée à un territoire et des savoirs-faire
  • Chercher à rémunérer les aspects sociétaux qui ne le sont pas, par la vente des produits sur les marchés (les aspects commerciaux expriment ni les valeurs sociétales, ni les valeurs culturelles du travail nécessaire à la production de cette nourriture)
  • Inventer des formes de valorisation autres que la guerre des prix, le marketing et la concurrence sur les marchés

Pour atteindre ses buts, le Réseau filière alimentaire propose :

1) D’explorer d’autres moyens de rémunération des paysan·nes, orientés vers une vision plus globale de leur travail que la voie des marchés et la vente de produits en détail.

La difficulté économique clef des fermes paysannes est la valorisation des produits frais, essentiellement des légumes de saison mais aussi des fruits, du pain et des produits laitiers. Les revenus issus de ces produits frais représentent les recettes les plus importantes de ces fermes ou de leurs ateliers. Souvent les délais sont courts entre la récolte ou la production et la distribution. Il s’agit de produits vivants, parfois dépendant de la météo. Quand ils sont prêts, il faut les manger sinon ils sont perdus. Pour agir sur cet aspect clef de l’économie d’une agriculture paysanne, il faut repenser les relations entre producteur·ices et consommateur·ices, entre territoires et citoyen·nes.

2) De travailler prioritairement sur la thématique des liens : privilégier les liens entre les activités, entre les personnes concernées, entre les buts fondamentaux de nos démarches et partout où c’est possible, de se libérer des échanges commerciaux qui détournent l’attention des buts initiaux choisis.

3) De faire le lien entre les différents membres du Réseau filière alimentaire et de partager les volumes des commandes, de commun accord, entre les membres.

4) D’expérimenter des relations économiques basées prioritairement sur le travail, sa juste rémunération et sa durabilité financière, plutôt que sur l’échange de produits à des prix toujours arbitraires et réducteurs.

5) De renforcer toute synergie entre les différentes filières par une collaboration recherchée et des lieux de production et outils partagés.
Chaque membre du Réseau filière alimentaire est attentif à défendre les intérêts de tous les autres membres.